L'usure dentaires entraine :
1) Une perte irreversible de la protection des dents.
L'usure dentaire est toujours centripète, c'est à dire qu'elle se produit de
l'extérieur vers l'intérieur, donc de l'émail (en surface) vers la dentine voir
la pulpe (au centre de la dent).
Plus l'usure est importante, plus la dent perd de substance et moins la
pulpe est protégée (et souffre de façon chronique).
La dent est un organe minéral et organique.
- La surface externe, appelée l'émail, est la structure la plus dure de tout
notre organisme (plus que les os).
Elle est essentiellement minérale.
- la couche sous-jacente, la dentine est beaucoup moins dure et donc moins
résistante.
La propagation des usures se fait d'autant plus vite que cette couche est
exposée (elle n'est plus protégée par l'émail).
2) Des douleurs dentaires.
A un stade initial, le patient ne ressent pas de douleur.
Puis progressivement, au fur et à mesure de l'installation de l'usure dentaire
une douleur au contact du froid et des aliments acides est ressentie.
Au fur et à mesure de la progression des usures, les douleurs s'intensifient en
intésité et en durée.
Ceratines douleurs deviennent tellement fortes et irreversible qu'elle imposent
une dévitalisation dentaire.
3) Une généralisation des usures.
La perte de l'émail tout d'abord, modifie la surface des dents et donc leur
volume externe.
Les dents "s'émoussent" en surface, perdent de leur relief et les rapports
d'occlusion (contacts des dents du haut et du bas lorsque ferme la bouche)
changent.
- Si l'usure est progressive, car liée à l'age : elle est dite "physiologique".
Dans ce cas, l'occlusion s'adapte progressivement au changement des
volumes
- Si l'usure est rapide (due au bruxisme ou à de l'acidité) : elle est dite
"pathologique"
Dans ce cas, le patient perd ses repères et ne sait plus comment serrer les
dents.
Il recherche des appuis sur dents dans non usées, qui s'usent par voie de
conséquence car elles sont trop sollicitées.
En conclusion, l'ensemble des dents s'usent et s'effritent :
- tout d'abord par sollicitation directe
- puis, si le problème n'est pas traité à temps, par sollicitation
secondaire.